mercredi 3 avril 2013

Un billet sur une expérience en classe.

Voici mon expérience vécue comme apprenant avec les TIC en éducation.

   Je suis étudiant au cours DID2119 (Les TIC en didactique du français au secondaire) et j'ai comme enseignant Monsieur Étienne Côté de l'université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

   En ce qui me concerne, le contenu de ce cours est un des plus pertinents et un des plus intéressants comme futur enseignant et comme apprenant, surtout pour un néophyte comme moi. Ce qui l'est moins, c'est le temps. L'enseignant m'a permis d'explorer diverses approches didactiques en éducation et d'identifier l'apport des TIC dans ces approches. Il m'a donner la chance de développer certaines habiletés à utiliser ces TIC aux fins de préparation et pilotage d'activités d'enseignement-apprentissage qui intègrent les savoirs liés à l'enseignement du français,
  • ex: Recherche (sites internets), création de matériel (SAÉ) ( création d'un formulaire) (création d'un court vidéo-animation), évaluation, communication (Blogue) (Différentes formes de réseaux), traitement de texte, (compte rendu de lecture),etc, 

aux fins de gestion et de développement professionnel,
  • ex: Analyse et critique des ressources technologiques de l'enseignement, notamment des principaux logiciels outils en usage dans le milieu scolaire.(Le diaporamas «Powerpoint», une Carte virtuelle, le Didapages, Audacity, l'Idéateur, l'Organisateur graphique, Google Drive, le correcteur «Antidote», 

ainsi que de développer un regard critique sur ma démarche et sur ma production. 
  • Créer, partager et évaluer le potentiel d'outils WEB.
   Ce qu'il y a de plus formidable avec ce cours, c'est de pouvoir améliorer mes savoirs face au programme de formation du français au secondaire ainsi que d'utiliser le potentiel didactique des outils informatiques pour promouvoir le goût de la lecture (SAÉ). En publiant et en proposant des ressources disponibles ou en partageant mes réflexions sur mon blogue, j'utilise les TIC pour me constituer un réseau d'échange et je prépare ma formation concernant ma pratique pédagogique. En analysant une application en ligne ou un logiciel, j'exerce un esprit critique par rapport aux avantages et aux limites des TIC en éducation.

   Le gros problème de ce cours, par contre, est le temps. Regardons le projet multimédia. Je ne me sens pas compétent pour présenter un tel travail. Je ne crois pas avoir exploré  suffisamment cette application TIC pour être à l'aise dans l'élaboration de ce travail. Didapage, par exemple, est une application qui est pour moi fascinante et complexe à la fois. Comme étudiant, je ne pense pas avoir les éléments me sécurisant pour le moment. Je sais pertinemment que c'est avec la pratique que j'arriverai à mes fins et que je serai confiant en mes capacités avec cette pratique.

Je me souhaite bonne continuité.
j'ai aussi le souhait que ce cours soit offert à tous en deux sessions. 


Un article d'actualité sur l'intégration des TIC en éducation.



   Comment peut-on demander à l'enfant ayant cette réalité aussi lourde qu'est l'autiste de fonctionner normalement dans une classe sans fournir, au préalable, les services et les outils nécessaires au bon développement  de ses compétences en apprentissage.

   L'un des grands obstacles à son autonomie est certainement sa difficulté à apprendre dans les domaines réclamant une forte interaction avec les autres. Il nous faut travailler à fournir à l'autiste une manière de communiquer et d'être en relation avec les autres. Il faut lui démontrer en faisant expérimenter directement en condition réelle. Mais cette approche est définitivement impossible pour cet individu. Le professeur Josman de l'université de Haïfa et son équipe ont prouvé qu'avec un soutien virtuel, les enfants autistes pouvaient évoluer plus rapidement et saisir le sens de leur apprentissage.

    L'exemple dans le texte est fort éloquent: L'idée du jeu. Apprendre en jouant de façon virtuelle. L'idée même de mettre l'enfant en situation où, normalement il serait impossible de l'amener à la rue, comme tout simplement traverser la rue. L'enfant autiste a effectivement appris à traverser la rue.

   La relation très positive, entre l'autiste et le monde numérique, a déjà été notée par de nombreux chercheurs. Diverses applications viennent en aide à l'autiste: Kaspar (vidéo), au MIT, une section du groupe de recherche affective computing (informatique émotionnelle) se consacre essentiellement à élaborer des outils numériques susceptibles d'aider les autistes.

   Le but ultime de toutes ces recherches est de percer le mur qui sépare l'autisme de la société. L'aider à sortir de ce monde qui l'enferme par de nouvelles méthodes d'enseignement informatique. 

   Poursuivre les recherches, prendre le temps et les moyens de comprendre la réalité de l'autiste, diagnostiquer très tôt dans la vie de l'enfant pour pouvoir intervenir rapidement. Merci à ceux et celles qui consacrent à ces enfants autistes l'attention et le respect mérités.